Près de deux mois après l'éclatement du scandale, l'affaire n'a pas avancé. Le 31 octobre 2010, l'acteur Ary Abittan a été accusé de viol par une jeune femme de 23 ans et s'est ainsi retrouvé au cœur d'un grand scandale. Il a alors été placé en garde à vue pendant 48 heures avant d'être inculpé et placé sous contrôle judiciaire le 2 novembre. La jeune femme qui a porté plainte entretenait une relation avec l'acteur. Selon ses déclarations, tout se serait précipité dans la nuit du 30 octobre. Nos confrères de Voici rapportent que, selon la jeune femme, l'acteur lui aurait imposé une sodomie alors qu'elle s'y était clairement opposée, notamment en poussant des cris de douleur.
Ary Abittan est toujours présumé innocent et c'est probablement pour cette raison qu'il peut encore compter sur le soutien de nombreux amis. Bernard Montiel, par exemple, n'avait pas hésité à soutenir l'acteur, ce qui lui avait valu de nombreuses menaces de mort. Le chroniqueur de TPMP a assuré que même la femme de l'acteur ne "croyait" pas à cette histoire. "Je voulais dire que sa femme, qui est sa compagne depuis deux ou trois ans, le soutient totalement. C'est très important. Elle le soutient à fond, contre vents et marées. Elle le dit, elle l'annonce, elle le soutient et elle n'y croit pas", a-t-il assuré.
Et l'homme qui a fait rire de nombreux Français dans Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? vient de recevoir un autre soutien de taille, celui de Claude Lelouch. Le réalisateur du dernier film dans lequel il a joué s'est confié jeudi 30 décembre à Paris Match et a évoqué l'affaire : "Je suis très malheureux parce que c'est quelqu'un que j'aime et qui me fait rire", a-t-il commencé avant d'expliquer qu'il attendait la décision de la justice pour se faire une opinion claire : "Je veux croire que c'est une histoire qui a mal tourné, mais je me plierai à la décision de la justice. Elle dira la vérité. C'est une valeur fondamentale de notre démocratie. Il suffit de lui en donner les moyens et le temps. Mais je ne peux et ne veux pas juger sans preuves. Je laisse donc la justice faire son travail".