Public : On vous découvre comme muse de WW. Avez-vous eu besoin d'un petit régime ?
Chris Marques : Tout a commencé par un commentaire que j'ai reçu l'année dernière sur Insta. Un utilisateur avait pris un cliché de moi et avait écrit à côté : "Ah, le petit Marques a bien mangé ces derniers temps !". Je l'ai reposté et, pour m'amuser, j'ai lancé : "WW, je suis prêt pour vous". Suite à cela, ils m'ont contacté et m'ont proposé leur aide. C'est à partir de là que tout a commencé !
"Ma fibromyalgie m'a terrassé de fatigue !"
Vous êtes très gourmands ?
Chez nous, on aime manger et partager un moment de convivialité. C'est pour cette raison que les régimes n'ont jamais fonctionné pour moi. J'ai tout essayé ! J'ai essayé de faire un régime tous les jours pendant des années... (Rires.) La différence avec WW, c'est qu'il s'agit d'une alimentation équilibrée : tu réapprends à manger, mais sans te priver. En un an, j'ai perdu 12 kilos. Mais la méthode n'incite pas à se crisper sur son poids. Elle s'intéresse à d'autres piliers, comme le bien-être psychologique, le sport et le sommeil. Je me sens beaucoup plus en forme.
L'énergie est essentielle pour vous qui souffrez de fibromyalgie... Avez-vous connu des moments d'épuisement ?
Oui. Ce n'est pas une fatigue normale : elle vous démoralise. Le matin, je devais décider si je voulais prendre un café ou une douche. Et c'était fini pour toute la journée ! Cela a duré un peu plus de dix ans, de mes 20 ans à mes 31 ans. Je me croyais guérie, mais j'avais encore des séquelles que j'ai commencé à atténuer avec WW : En changeant mes habitudes alimentaires et en faisant du sport, mon énergie a été décuplée. C'est comme une revanche sur la vie.
Pourriez-vous maintenant vous imaginer participer à l'émission Stars Nues en tant que candidat ?
(Rires.) Non, je me sens bien en tant que coach. Pourtant, Dieu sait que je suis soudain fier de mon corps !
Avez-vous eu des problèmes de poids lorsque vous étiez enfant ?
Non, aucun. Quand j'avais 18 ans, je pesais 52 kg. La fibromyalgie a changé quelque chose et j'ai commencé à faire du surpoids.
Vous dites que vous étiez harcelé à l'école ?
J'étais le petit Portugais et je subissais les moqueries des enfants plus grands. Surtout parce que j'étais ultra timide et très calme. C'est d'ailleurs ce qui m'est resté : Je suis très casanier. Les soirées parisiennes, ce n'est pas mon truc. Heureusement, mon enfance à la maison a été très heureuse. Nous n'étions certes pas riches, mais mes parents étaient très drôles.
La danse a-t-elle été un moyen de vaincre votre timidité ?
Au début, c'était un hasard. À 12 ans, j'ai commencé à m'intéresser aux filles et je pensais qu'il y en aurait beaucoup dans les cours de danse. Sauf que j'ai eu une révélation. C'était comme si quelque chose s'était déverrouillé en moi. Ma timidité s'est envolée.
Et en ce qui concerne le flirt, cela a-t-il porté ses fruits ?
Oui, j'ai rencontré ma femme à 19 ans par la danse.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup s'étonnent que vous ne soyez pas gay !
Oui, et les gens le disent comme si c'était une insulte ! Je n'ai pas besoin d'être offensé. Dois-je encore mentionner que je suis très hétéro ? (Rires.)
"À 18 ans, j'ai dormi dans la rue".
Il y a cinq ans, Jaclyn et vous avez eu un fils, Jackson. Êtes-vous aussi sévère avec lui qu'avec un candidat à la Dals ?
Disons que je suis assez souple avec la discipline. C'est avec des règles que les enfants apprennent qui ils sont.
Souhaiteriez-vous en avoir un deuxième ?
Bien sûr, mais nous avons eu une chance inouïe d'en avoir un ! Il est tellement génial. Il a un vrai talent pour le stand-up comedy : nous rions à gorge déployée du matin au soir avec lui.
Et qu'en est-il de la danse ?
Il n'est pas du tout obnubilé par l'apprentissage. Quand il entend de la musique ou qu'il y a une scène de danse, il la copie. Il a un grand sens du rythme.
Lorsque vous êtes parti en Angleterre pour devenir danseur, vous avez dû beaucoup lutter. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Bizarrement, quand je regarde en arrière, ce sont toujours de bons moments. J'avais l'élan de mes 18 ans pour poursuivre mes rêves. J'ai accepté de nombreux emplois et j'ai par exemple nettoyé les toilettes d'un fast-food. Mais il est vrai que pendant les huit premiers mois de ma vie en Angleterre, j'ai parfois dormi dans la rue. Pas toutes les nuits, mais parfois. L'insécurité est physique dans ces moments-là. Tu as peur de ce qui pourrait arriver. Maintenant que je gagne bien ma vie, le vrai luxe est de pouvoir mettre ma famille à l'abri. Ce n'est pas le fait d'avoir de l'argent qui me motive, mais le fait d'être en sécurité.
Cela vous permet aussi de vous acheter de nouvelles vestes !
(Rires.) C'est vrai que j'ai deux pièces pleines ! Beaucoup d'entre elles ne sont pas importables... J'en ai par exemple une qui est absolument laide, mais qui me rend fou : elle a des papillons en 3D et des LED qui changent de couleur. Ça fait tellement mal aux yeux ! Je me souviens encore de la soirée où je l'ai portée chez Dals, et il y avait un tel silence que les 600 personnes dans le public restaient bouche bée. Certaines vestes trouvent aussi une seconde vie dans des ventes aux enchères caritatives : Je suis toujours heureux de les voir rapporter des milliers d'euros.
Quelle serait LA star que vous aimeriez voir à Dals ?
Mon rêve serait de faire venir Vincent Cassel dans l'émission. C'est vraiment un personnage. En plus, je sais qu'il a un talent de danseur fou.
Dates clés
1. 16 juin 1978
Chris Marques naît à Colmar. Sa mère espagnole lui transmet l'amour du flamenco. Son père est portugais et chante le week-end dans un groupe.
2. 1997
Lors d'une compétition de danse, il fait la connaissance de la Britannique Jaclyn Spencer, championne du monde de danse de salon. En 2016, ils ont eu un fils, Jackson.
3 février 2011
Le public français le découvre en tant que redoutable juré deDals.Depuis des années, il était le chorégraphe de la version anglaise du programme.
4 février 2022
Le danseur est désormais le visage publicitaire de WW (anciennement Weight Watchers). Une méthode qu'il utilise depuis un an et qui lui a permis de perdre douze kilos.
Entretien avec Maëlle Brun Public