Public : Quels sont vos points forts physiques pour gagner ?
Benji : Je suis rapide, agile, très mobile, j'apprends vite et je frappe fort.
Dylan : J'ai beaucoup de force dans les bras et je me suis déjà entraîné pendant un an au club.
Qu'en est-il de la force mentale ?
B : Je suis de Marseille ! On n'abandonne pas ! Et je connais ce sport depuis mon enfance, je suis passé par le centre de formation de l'OM. Pour moi, l'important n'est pas de participer, mais de gagner.
D : J'ai participé à Koh-Lanta, j'ai fait l'armée, Ninja Warrior... Souffrir physiquement ne me dérange pas, je dirais même que plus ça fait mal, mieux c'est. Je suis un résistant, je tiendrai jusqu'au bout !
Quelle est votre plus grande faiblesse ?
B : Aucune, sauf peut-être ma taille. Mais je travaille à en faire une force.
D : Mes jambes. Je suis grande et ne peux donc pas me déplacer très rapidement.
"J'ai été battu par mon beau-père !" (Dylan)
Qu'en est-il de sa cote de popularité ?
B : Je pense que j'ai une bonne longueur d'avance sur lui, il faut dire que ce type adore être détesté ! Sur Insta, j'ai un million de followers de plus que lui. Je suis clairement la favorite du public.
D : Je m'en fiche si on ne m'aime pas. J'ouvre ma gueule, je suis musulman, je ne suis pas un suiveur. Je n'essaie pas d'être gentil ou consensuel.
"J'ai dû me battre quatre fois dans ma vie" (Benji).
Votre jeunesse a-t-elle été gentille ou dure ?
B : Gentille ! J'ai grandi à Marseille avec un père policier et une mère commerçante, dans un environnement strict mais juste. J'ai une sœur cadette et un frère aîné. Avec ce dernier, les choses ont longtemps été compliquées, nous ne nous entendions pas. Et à 19 ans, il a fait son coming out, et tout s'est arrangé parce qu'il a révélé qu'il était gay et qu'il est enfin devenu lui-même.
D : J'ai été battu pendant plusieurs années par mon beau-père, et j'en suis toujours en colère. Mais je n'ai jamais revu cet homme, il est parti quand j'avais 16 ans, aujourd'hui je regarde vers l'avant. Sinon, je m'entends très bien avec mes trois jeunes frères, je les protège beaucoup.
Vous êtes-vous souvent battu ?
B : J'ai dû me battre quatre fois dans ma vie ! Je n'ai pas du tout un tempérament belliqueux, au contraire, je cherche toujours des solutions pacifiques. D'un autre côté, je n'ai absolument pas peur de prendre des coups.
D : Je me bats souvent et depuis toujours ! À 15 ans, j'ai même été renvoyé du lycée, mais à chaque fois, il s'agissait de me défendre. Et je gagne à chaque fois, sauf quand ils sont trois, comme récemment à Marrakech.
Où en sommes-nous sur le plan sentimental ?
B : Je viens de me marier et je touche du bois pour que nous ayons bientôt un bébé. Maddy, c'est juste évident entre nous, tout se passe sans problème. Elle est sociable, positive. Nous ne nous disputons presque jamais.
D : Je suis célibataire depuis deux ans. Quand une femme vient, je ne sais pas si elle est là pour ma célébrité, mon porte-monnaie ou pour moi. Mais je veux qu'elle soit amusante, extravertie ! Qu'elle soit musulmane ou non, cela m'est égal.
Vous êtes-vous fait opérer ?
B : Je me suis fait refaire les dents parce qu'elles n'étaient pas alignées et que cela me donnait des complexes. Il faut se plaire à soi-même ...
D : C'est la même chose pour les dents. C'est mieux d'être beau pour passer à la télévision, non ?
Vous vivez tous les deux à Dubaï. Qui sont vos vrais potes là-bas ?
B : Flo (ndlr : Florent André), Thibault et Jess, et puis Stéphanie et Théo. Ce sont vraiment des gens que je vois tout le temps.
D : Des gens que tu ne connais pas ! En tout cas, pas des personnes issues de la télé-réalité.
Passons maintenant aux sujets plus polémiques. Benji, vous avez été accusé de faire du placement de produit déguisé pour des masques, au tout début de l'enfermement, alors qu'ils étaient encore absents. Est-ce que vous le regrettez ?
B : Pas du tout, car il ne s'agissait pas de placement de produit. Il y a eu une enquête de la répression des fraudes et je n'ai pas été condamné. Je n'ai pas gagné un centime avec ça.
Dylan, vous avez fait un bad buzz avec vos émissions en direct sur l'Islam pendant le lockdown, où certaines personnes se sont converties ?
D : L'idée était surtout de rassembler les musulmans pendant le ramadan, car certains étaient complètement isolés chez eux pendant cette période importante. Je vais continuer dans cette voie. Je commence une série d'Instagram Live avec Tariq Ramadan pour le Ramadan de cette année. C'est une religion de paix et d'amour.
Retour au combat : que ferez-vous de vos revenus ?
D : Trois jours après le combat, je me rendrai en Palestine avec l'argent que j'ai gagné et j'achèterai du matériel médical pour les familles qui en ont besoin. Je ne me soucie pas de ce que les gens pensent de cela, j'agis.
B : Avec l'argent que j'espère gagner, je peux faire vivre mes différentes entreprises, par exemple mon application de fitness. J'ai trente collaborateurs et de nombreux projets. Je n'ai pas l'intention de m'ériger en sauveur de l'humanité.
Quelle est la plus grande force de votre adversaire ?
B : C'est un grand sportif complet, le combat sera bon.
D : Son cardio, car c'est quelqu'un qui se maintient en forme tous les jours.
D : Sa plus grande faiblesse ?
B : Son manque d'humilité !
D : Sa petite taille.
Dates clés
1. 16 janvier 1992
Benji naît à Marseille et y passe toute son enfance entre un père policier et une mère qui travaille dans le commerce de sous-vêtements.
2. 9 novembre 1994
Dylan naît au Luxembourg. Son père quitte la maison alors qu'il n'a que six mois. Il a trois frères cadets du côté de sa mère et trois sœurs cadettes du côté de son père.
3. 2013 - 2017
Benji arrive à la télévision dans "La Belle et ses princes presque charmants", quatre ans avant Dylan et ses mocassins en daim à Koh-Lanta.
4. 2022
C'est l'heure du jeu ! Benjamin a répondu à un appel de Dylan, qui demandait à quiconque pensait pouvoir le battre de l'affronter sur un ring.
L'interview a eu lieu quelques jours avant le combat, le mercredi 6 avril, et Benjamin Samat l'a emporté. Sur Touche Pas À Mon Poste, Dylan Thiry a indiqué qu'un deuxième combat aurait lieu, cette fois-ci non pas à Marseille, mais à Paris.
L'entretien a été réalisé par Anabelle Gentez