Olivia Daniel's, Danielle de son vrai nom, commence à chanter dès l'âge de 8 ans aux côtés de sa grand-mère à l'église. La musique ne l'a plus quittée depuis. Elle a démarré au Conservatoire de Bordeaux et aujourd'hui, elle a quitté sa France natale pour Miami, où elle vit de sa musique en tant que chanteuse de gospel. Pour Olivia, l'important est de diffuser un message positif à travers sa musique. Elle écrit et compose depuis l'âge de 16 ans, et nous dévoile aujourd'hui son parcours.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi, tes origines, ton parcours ?
Je m’appelle en réalité Danielle Olivia Mengue, j’ai 24 ans. Je suis née à Montpellier, originaire de Bordeaux. j’ai des origines africaines et carribéenes (Gabon, Egypte, Guinée équatoriale, Jamaïque...). J’ai vécu une partie de ma vie en Afrique et une partie de ma vie en France et maintenant à Miami. J’ai eu mon premier groupe à 15 ans, qui s’appelait Olivia Daniel’s & The Positive. J’ai chanté dans un groupe de reggae, ensuite je suis venue à Miami et là je fais ma propre musique.
Qu’est ce qui t’a amenée vers la musique ?
Je ne sais pas trop comment expliquer ça, j’ai toujours aimé la musique, c’est comme si je comprenais la musique, j’ai toujours chanté mais ce n’était pas ma première passion. Ma première passion était la peinture et le dessin, et les mangas bien sûr. Quand je dessinais ou quand je lisais mes mangas, il me fallait de la musique derrière. De fil en aiguille, c’est comme si ma passion pour le dessin et la musique s’étaient “muté”.
Comment en es-tu venue à faire de ta passion un métier ?
Concrètement, j’ai une passion pour la musique, une passion pour le dessin, mais dans ma famille, là où j’ai grandi, le dessin, la musique ne deviennent pas un métier, c’est un loisir. J’ai fait des études de droit. Disons que c’est vraiment le bouche-à-oreille, je suis comme on appelle en anglais un “social butterfly”, je parle à tout le monde, j’aime bien aller vers les autres et apprendre à les connaître et c’est ça qui m’ouvre les portes de beaucoup de concerts.
Est-ce-que tu travailles seule pour l’écriture, la composition et le montage de tes musiques ou as-tu une équipe ?
Je travaille seule, j’écris et je compose seule mes morceaux. Etant plus jeune, j’avais un livre d’écriture, j’adorais la poésie, j’écrivais beaucoup de poèmes. Je lis beaucoup de livres et en écoutant beaucoup de musique, en lisant beaucoup de livres et en dessinant toute la journée, j’ai fait une combinaison de ça, j’ai créé ma propre technique d’écriture. Aujourd’hui je travaille avec un ingénieur, qui enregistre mes idées.
Où puises-tu ton inspiration ?
Dans la vie de tous les jours en fait, tout m’inspire, vraiment. Là en ce moment, j’adore les livres philosophiques, j’adore la Bible, c’est vraiment mon inspiration. J’essaye vraiment d’avoir des messages hyper positifs, de motiver les autres. Je trouve que l’industrie de la musique est assez saturée par des idées malsaines, des idées médiocres, moi ça ne m’intéresse pas.
Quelles sont tes références dans la musique ?
Je n’ai pas d’idole, je ne suis pas fan de qui que ce soit mais j’ai de l'admiration, et ce n’est pas parce qu’une chanteuse ou un chanteur va faire ci, que moi je vais faire “olalah, faut que je le fasse”, parce que concrètement ce n’est vraiment pas mon style. Moi je suis moi, je suis Olivia Daniels et je fais ce que je veux, ce que je sens.
Tu exprimes beaucoup ta foi en Dieu. Cela a-t-il un impact dans ta musique ?
Bien sûr. Je suis une chanteuse de gospel à la base. Je fais de la main street music, c’est-à-dire en anglais, de la musique positive. Gospel veut dire chanter la vérité en quelque sorte. Les gens ont un problème avec le gospel, avec la stigmatisation de la religion. Bien sûr que ma religion a un grand impact sur ma musique, mais ne contrôle pas ma musique. En tout cas, oui, s’il n’y a pas de foi, il n’y a pas d’Olivia.
Quels sont tes projets futurs : des collaborations, un album ?
Un album, si Dieu m’en donne la grâce (rires). Des collaborations, oui pourquoi pas, j’ai l’impression que les musiciens ont plus peur de moi qu’autre chose (rires). Mais bien sûr j’adorerais avoir des collaborations futures, un album futur, d’ailleurs j’ai un deuxième single qui sort dans deux semaines.
Cherches-tu à faire passer un message à travers ta musique ?
Oui, un message d’amour. J’aimerais que les gens s’aiment, se respectent, juste ça. La musique, je trouve que c’est une arme tellement puissante. Comme Bob Marley disait, “la musique est une arme atomique”. Je pense qu’il y a des millions de gens qui seraient prêts à écouter de la bonne musique, quelque chose qui parle d’amour, quelque chose qui parle de rédemption, quelque chose qui parle de courage, que la personne sente qu’elle a de la valeur, qu’elle s’aime soit même comme elle est. C’est le message que je veux donner.
En dehors de la musique, qu’est-ce-qui te passionne ?
Le dessin, l’art, la littérature et la nourriture. Je suis une “fatty girl” comme on dit en Jamaïque. Et bien sûr j’adore conseiller les autres, c’est un truc que je fais plutôt bien. Les gens me consultent dans l’église, viennent me parler de leurs problèmes et moi je leur donne des conseils. J’adore ça. J’adore aider les autres à se sentir bien.
En attendant la sortie du single, retrouvez ses chansons sur Soundcloud :