Chaque samedi, Eric Dussart et Jade reçoivent une personnalité à l'heure du déjeuner sur RTL. Ils la font réagir à l'actualité médiatique et l'interrogent sur ses goûts en matière de télévision. Le 11 décembre, un invité exceptionnel est venu dans les studios de l'avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine. Nicolas Sarkozy a répondu aux questions des deux présentateurs. A cette occasion, le chef de l'Etat a évoqué ses goûts, mais aussi ceux de sa femme. "Avec Carla, nous regardons pratiquement tous les soirs un film ou un épisode de série", a assuré l'ancien chef de l'État, qui a révélé dans son livre Promenades ses goûts pour la peinture et l'art en général. "Nous venons de terminer la troisième saison de "Succession"", poursuit l'ex-mari de Cécilia Attias. "J'ai adoré "Les Shtisel", "Unorthodox" et "Fauda"", poursuit Nicolas Sarkozy, qui avoue regarder le sport sur sa tablette et les séries sur Apple TV.
Nicolas Sarkozy avoue ne "pas avoir peur" de David Pujadas.
"C'est formidable d'avoir des épisodes qui durent une heure ou un peu moins. On n'a pas toujours la force ou la forme pour faire un film de deux heures et demie. Notre chance avec Carla, c'est ça : on dîne avec les enfants, ils se couchent, et on attaque notre série", explique l'ancien président des Républicains, qui évoque ensuite quelques personnalités du PAF : Laurent Gerra ("un génie quand il imite François Hollande sans dire un mot"), Pascal Praud ("il a un talent extraordinaire") et Stéphane Bern ("il a un tel enthousiasme !").
Face à Eric Dussart et Jade, Nicolas Sarkozy a réagi cinq ans plus tard à un événement qui avait marqué la campagne de la primaire de la droite et du centre en 2016. Lors d'un débat sur France 2, il avait ouvertement critiqué une question de David Pujadas. "Quelle indignité ! Vous n'avez pas honte ? Ce n'est pas l'idée, vous voyez, que je me fais du service public", avait lâché l'ancien chef de l'État. Vous n'avez pas peur de la confrontation à la télévision", a lancé Eric Dussart. "Vous savez, il y a tellement de choses devant lesquelles je m'incline. Il y a tellement de choses qui me font peur, mais pas Monsieur Pujadas", a déclaré Nicolas Sarkozy.