Le président sortant Emmanuel Macron est arrivé largement en tête du premier tour, dimanche 10 avril, avec 28,6%. Avec 23,7% des voix, il sera opposé à Marine Le Pen au second tour le 24 avril. Avec 20,4 %, Jean-Luc Mélenchon a fait mieux que lors de ses deux autres campagnes.
Sur le plateau de BFM TV, Apolline de Malherbe et Maxime Switek avaient notamment invité le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale Christophe Castaner et le conseiller régional des Hauts-de-France (RN) Sébastien Chenu. Ce dernier a salué le score de sa candidate au premier tour de l'élection présidentielle.
"Marine Le Pen a imposé un nouveau clivage entre les mondialistes et ceux qui croient en la nation", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait selon lui d'un véritable succès, "d'autant plus avec un candidat qui voulait nous marcher sur les pieds". Christophe Castaner s'est voulu prudent, car "l'élection n'est pas encore jouée". "Nous pouvons être satisfaits qu'Emmanuel Macron progresse par rapport à il y a cinq ans".
Les journalistes ont tenu à revenir sur ses propos à l'égard de Marine Le Pen. "Programme raciste", "candidate non républicaine", avait-il déclaré avant le premier tour. "Je préfère ma prudence à l'arrogance du représentant de MLP qui voit déjà la victoire de sa candidate (...) il ne faut pas dire tout et n'importe quoi", avait-il déclaré. "Vous êtes déjà en train d'insulter les électeurs", a d'abord répondu son interlocuteur avant d'être interrompu par l'ancien ministre de l'Intérieur. "Je vous ai laissé parler, alors laissez-moi parler parce que je vous respecte (...) Respectez les Français et laissez-moi parler.... Ne soyez pas brutal", a déclaré le porte-parole du RN.