Déjà pendant l'élection, mais aussi quelque temps avant, le concours Miss France avait fait l'objet de critiques et de tensions. Mais le 22 janvier, les candidates de 2022 ont elles-mêmes décidé de lever le voile sur leur expérience pas si féerique.
"Beaucoup n'ont pas tenu le rythme imposé de deux semaines de répétitions". S'entraîner pour monter sur le podium le grand soir de l'élection demande de la discipline, de la force et de la confiance en soi. Mais selon les dires de certaines candidates, la mesure est atteinte : "Beaucoup s'effondrent pendant les répétitions".
Et pour cause, une candidate a révélé au journal Le Parisien l'emploi du temps type de chacune d'entre elles pendant plusieurs jours : "Nous enchaînions près de dix heures de chorégraphies par jour, nous n'avions pas le droit à l'erreur et devions participer à des dîners de représentation le soir. A cela s'ajoutaient les tournages de films, les clips musicaux, les interviews... On ne se couchait pas avant minuit".
Un rythme effrayant qui, au-delà des difficultés vécues par l'ensemble du groupe, a eu quelques conséquences graves pour certaines miss des régions qui n'ont pas tenu le coup : "Avec le manque de sommeil, certaines filles ont eu des problèmes de tension ou sont tombées malades", comme le confiait une candidate au Parisien. Une fois de plus, ces confidences ne devraient pas vraiment réjouir Sylvie Tellier et le comité.