Une véritable chronique qui dure depuis plusieurs jours. En marge de l'Open d'Australie, qui se déroule du 17 au 30 janvier à Melbourne, Novak Djokovic devait normalement être présent sur place. Mais les autorités en ont décidé autrement. La raison : le sportif n'est pas vacciné.
En pleine crise sanitaire et alors que les frontières du monde se rouvrent peu à peu, tous les pays exigent d'être vacciné pour pouvoir entrer sur leur territoire. Les organisateurs du tournoi de tennis avaient également attiré l'attention sur ce point dès le mois de novembre. Alors que certains joueurs de tennis avaient renoncé au tournoi pour ne pas se faire vacciner, Novak Djokovic avait obtenu une "dérogation médicale pour la vaccination". Cette autorisation n'a évidemment pas été acceptée par les autorités australiennes. Et à son arrivée dans le pays, il s'est bien entendu vu refuser l'accès au territoire. Depuis, la polémique enfle.
Michel Cymes et Didier Deschamps, invités de l'émission C à Vous le 12 janvier, se sont exprimés sur les sportifs et leur choix de se faire vacciner ou non. Pour l'entraîneur de l'équipe de France, il s'agit d'une "liberté" individuelle. Mais pour Michel Cymes, le comportement de Novak Djokovic est inacceptable : "Je ne sais pas s'il l'a fait ou pas, le point le plus important est que Djokovic est un anti-vaccinaliste. Il l'a dit, pas seulement avant l'Open d'Australie, c'est un anti-vaccins", avant d'évoquer le rôle des sportifs en général à l'heure actuelle : "Je viens d'entendre Didier Deschamps parler de l'exemplarité qu'un sportif de haut niveau doit avoir vis-à-vis des jeunes, je trouve dramatique qu'un type comme Djokovic dise ouvertement qu'il est contre les vaccins. Qu'il le soit, c'est son problème, mais il n'est pas obligé de le dire. Il sert de contre-exemple à la vaccination".