Des suites de l'affaire Weinstein sont nés les hashtags #Metoo et #Balancetonporc. Le 9 janvier 2018, une tribune de Le Monde signée par une centaine de femmes clamait "une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle".
L'affaire Weinstein a fait son effet pour faire parler les victimes de harcèlement sexuelle et révéler leur nombre, laissant apparaître une nouvelle période dans laquelle ce sujet serait moins tabou. La tribune parue dans Le Monde, qui compte notamment parmi ses signataires Catherine Deneuve, semble aller à contresens de ce mouvement. Ces femmes expriment leur volonté de ne pas confondre harcèlement et viol avec "drague insistante et maladroite".
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Catherine Deneuve s'était d'ailleurs déjà opposée à l'utilisation du hashtag #Balancetonporc, assurant que ce mouvement ne ferait pas avancer les choses et n'aiderait en aucun cas les victimes. Si les signataires de la tribune condamnent le viol, elles ne souhaitent cependant pas revenir à un "puritanisme" qui suggèrerait "une haine des hommes", et une image de femmes fragiles et affaiblies.
Les réactions face à ce texte ont été nombreuses, et beaucoup de femmes se retrouvent choquées face à une telle pensée qui n'aide en rien le féminisme et le mouvement en cours selon elles.
https://twitter.com/RoyalSegolene/status/950778975508365313
Nombreux sont ceux qui expriment, comme Ségolène Royal, leur incompréhension et qui ont été contrariés notamment par un passage disant "de veiller à ce que son salaire soit égal à celui d'un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit".